L'ÉVANGILE DE MARC : deuxième étape de lecture

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Lire de 3, 7 à 6, 6 : Enseignement sur le Royaume et miracles

Nous pouvons nous arrêter particulièrement sur :

* la parabole du Semeur et son explication (4,1-20) : va apparaître ici un thème souvent développé : l’ignorance, ou l’incompréhension des disciples. Mais est-ce que nous ‘comprenons’ Jésus mieux qu’eux ?...!

- la parabole elle-même (4,1-9) est toute simple : le semeur, la semence, les différents terrains… Mais Jésus conclut : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Il y a donc quelque chose qui serait comme caché dans la parabole ?

- Pourquoi Jésus parle-t-il en paraboles ? demandent les disciples (4,10-12). Certains entrent dans ‘le mystère du Royaume de Dieu’, répond Jésus - mais beaucoup d’autres restent ‘au-dehors’ : ils semblent fermés sur eux-mêmes, impénétrables… inaccessibles au changement, à la conversion ?... Et les disciples eux-mêmes sont encore, au moins partiellement, ‘au dehors’, ils ne comprennent pas ‘le mystère du Royaume’ (v 12). Ce mot de ‘mystère’ est d’une grande richesse : « Il est grand, le mystère de la foi ! »

- Vient l’explication (4,13-20) : la semence, c’est donc ‘la Parole’ (la Parole tout court, la Parole de qui ?) ; les différents terrains, ce sont les auditeurs : la plupart d’entre eux, en fait, ne reçoivent pas vraiment cette Parole, mais chez ceux qui la reçoivent en profondeur, alors quelle fécondité !

- Mais qui est donc le Semeur ?... !

*La guérison de l’hémorroïsse et la ‘résurrection’ de la fille de Jaïre :

- deux récits sont entremêlés : la femme malade coupe la route de Jésus partant vers la maison de Jaïre. Ils nous donnent aussi l’occasion d’entendre Jésus parlant sa propre langue, l’araméen : « Talitha koum ».

- on pourrait donner à l’épisode ce titre : Qu’est-ce que la foi ?

- il y a la confiance éperdue d’un père qui voit son enfant mourante ; la détermination de la femme qui a ‘entendu parler de Jésus’, et qui croit qu’en le touchant seulement, elle pourrait être guérie d’une maladie très humiliante ; il y a la résignation de ceux qui viennent de voir mourir l’enfant, qui pensent qu’il n’y a plus rien à faire ; les moqueries de la foule qui pleure et pousse de grands cris. Et le père, Jaïre, qui est invité à grandir dans la foi, dans la confiance en Jésus : « Ne crains pas, crois seulement » (v 36).

- Jésus est-il vaincu par la mort, ou vainqueur de la mort ? Telle est la question. Ce récit exceptionnel de ‘résurrection’ (ou réanimation) se trouve aussi chez Matthieu et Luc. Luc seul évoque la ‘résurrection’ du fils d’une veuve, à Naïn (Lc 7, 11-17). Et Jean seul la ‘résurrection’ de Lazare (Jn 11).

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